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© 2009 Patrick FRANCOIS
 

LES SIGNARES

 Signares (du portugais "senhora") :
Africaines ou Métisses que l'Européen épousait à «la mode du pays» (c'est à dire pour la durée de sa présence dans la colonie).
Elles constituèrent la haute société de
Saint-Louis et de Gorée jusqu'au milieu du XIXème siècle.
Cette pratique cessa avec la modernisation des conditions de vie de la communauté blanche et la découverte de traitements préventifs des maladies tropicales qui permirent aux européennes de suivre leur époux.
"Je me rappelle les signares à l'ombre verte des vérandas, les signares aux yeux surréels comme un clair de lune sur la grève ..."
L.S. Senghor, Joal
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Cette base de données est dédiée aux habitants de Saint Louis du Sénégal (données à partir de 1730) et pour partie aux premiers habitants de Gorée, depuis la création de ces deux villes.

Dans ces lieux, un mélange des civilisations africaines et européennes a permis l’éclosion d’une culture d’ouverture sur le monde. Les signares, dont je suis un des descendants, ont été la première expression et la plus connue de ce mélange de populations. C’est aussi le début du Sénégal actuel.

Vous y trouverez, surtout dans les premières années une classification des personnes qui peut paraître surprenante (nègre, nègre mahométant, nègre ou négresse libre, mulâtre, nègre libre, etc …). N’y voyez aucune connotation tendancieuse, c’est simplement la retranscription des actes officiels de l’époque que l’on doit lire comme étant le résultat de l’application du « code noir ».

Pour chaque personne, j’ai essayé de trouver des éléments historiques permettant de mieux comprendre le vécu de chacun et chacune.

Cette base contient peut-être des erreurs ou est incomplète. Si vous pensez pouvoir l’améliorer ou si vous souhaitez l’envoi d’informations, n’hésitez pas à me contacter (onglet "Contact").

Elle est amenée à grandir régulièrement selon l’avancée de mes recherches (contacts, CAOM, Internet, …).

Un grand merci à Xavier RICOU, pour le partage d’informations et pour son investissement (plus ancien d’ailleurs) sur le même sujet ainsi qu’aux différentes personnes descendantes des signares qui ont bien voulu m’apporter leurs connaissances.

Il convient également de citer Nicole COFFEC qui me permet d’obtenir sans me déplacer les documents historiques qui se trouvent au CAOM d’Aix en Provence, ainsi que Gilles JOGERST pour ses envois et son travail sur les soldats et officiers de la Marine.